La Java, c'est du baume au coeur.
J’avais dit oui à l’époque d’I Love You, entre deux dates, sans réfléchir. On ne pouvait être que deux sur scène, sans lumière, aucune scénographie particulière... et le concert était hyper sensuel. Aussi parce qu'il n'y avait pas de batterie, donc beaucoup d’air, beaucoup d’espace. Le lendemain, sous le charme, j’ai demandé à faire d'autres dates. En tout, j’en ai fait 74.
Les spectacles de la chanson, c’est une économie très fragile, parfois peu gratifiante. Mais avec la Java, cela fonctionnait. Tout le monde y gagnait: le public car la place étaitpeu chère, moi car je dormais chez moi, sans frais à débourser, et la salle en misant sur le mercredi... Chacun s’y retrouvait sans subventions.
Dès le mois de février 2017, chaque premier mercredi par mois me verra jouer à la Java... jusqu’à ce que mort s’ensuive !
Texte: Sophie Rosemont Photo: Philippe Mazzoni
Retrouvez l'artiste sur son espace