Madeleine, 25 ans : Toybloid, c'est du gros son qui prend soin des mélodies... Et sur scène, on aime sonner comme si nous étions le double de ce que nous sommes! A titre personnel, je ne suis pas passée par d’autres étapes que le rock, je me suis mise à la guitare pour imiter mon grand frère, avant de passer à la basse pour les besoins du groupe. Notre premier concert, c'était une semaine avant le bac français. Notre nom, c'est une dérive de tabloïd, nous l'avons gardé même s'il sort de nulle part, et quand on le tape sur Google, c'est forcément nous!
Pierre, 35 ans : Musicalement, devenir un trio cela change tout car il a fallu repenser notre son en fonction d’une seule guitare: plus brut, moins pop. Etant plus âgé que les filles, j’ai commencé à écouter de la massique dans les années 90, j’ai grandi avec le métal que beaucoup de gens écoutaient à l’époque. J’ai eu des nombreux groupes avant, je chantais, je jouais de la guitare, des claviers… Puis j’ai tout lâché à 26 ans pour ne me consacrer qu’à la batterie. D’habitude, ce rôle est un peu oublié dans les processus des chansons d’un groupe, mais ce n’est pas le cas ici.
Lou, 23 ans : Madeleine et notre ancienne guitariste avaient envie de monter un groupe de rock, je les ai rejoins, puis nous avons sympathisé avec Pierre en studio... Cette formation a duré de 2006 à 2011. Depuis deux ans, nous sommes tous les trois et c’est un revival de groupe! Mon père était guitariste dans Indochine. Il possédait une discographie incroyable. À 10 ans, j’adorais aussi bien les L7 que Marilyn Manson.
Notre EP a été produit par Liam Watson, avec qui tout est allé droit au but, tout de suite. Que des vieux amplis que tu n’as jamais vu de ta vie. Il a fait un vrai boulot de réalisateur, nous a aider à prendre des directions et nous nous sommes laissés guider avec plaisir. Et nous avons bu beaucoup de thé!
En concert au festival Chorus des Hauts de Seine le 29 mars
Texte: Sophie Rosemont Photo: Philippe Mazzoni
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