EMBRACISM. Je n'attends rien de cet album. Je joue depuis 10 ans, et à chaque fois que j'ai attendu quelque chose, c'est rarement arrivé. Ce que je voudrais, c'est faire un autre album assez vite. D'ici là, il faut enchaîner les concerts. Ne pas avoir de temps mort. J'ai renoncé à me comprendre moi-même, à contrôler ma création. J'essaye aussi de ne pas être autocentré... Me confier autant dans mes chansons suffit largement.
MERCY ARMS. Nous étions juste des gamins tristes de se retrouver enfermés dans une cave les uns sur les autres, dans un climat de violence de moins en moins contenue. Car c'était ça, notre vie de groupe. Au début, nous étions euphoriques, mais grandir ensemble ne nous a pas réussi. Je suis soulagé de m'être tiré de là.
EDUCATION MUSICALE. Mon père était musicien dans un groupe de punk-rock australien. Lorsque j'étais petit, je le suivais en tournée... Forcément, ça donne des idées. Le souci, c'est que je n'ai écouté que du heavy metal jusqu'à mes 18 ans. Et là, j'ai découvert les Smiths. C'est hyper cliché de dire ça, mais ils ont bouleversé ma vie!
VIDEOS CLIPS. Quand on grandit en Australie, il n'y a rien à faire de spécial hormis de regarder des clips toute la journée. Résultat, je ne conçois pas la musique sans. Mon rêve ultime: que chacun de mes morceaux ait le droit à son clip. Pour celui d'"Embracism", j'ai eu l'idée deux jours avant. Nous n'avions même pas de trame narrative, on l'a tourné en 24 heures... Mais quand tu n'as pas le temps de réfléchir, tu n'as pas le temps de mentir non plus!
Texte: Sophie Rosemont Photo: Philippe Mazzoni
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